Le prêche du 26 janvier 2025
Si notre Seigneur a jugé bon de doter notre monde de fous furieux tonitruants et vulgaires, c’est pour le salut de nos âmes.
Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères
En ce premier dimanche d’une nouvelle ère, je tenais à vous rappeler que, si les desseins du Très-Haut restent à jamais impénétrables, ceux du Très-Gros sont limpides, même si ses moyens d’expression rappellent désagréablement les encombrements gastriques d’un retour de malbouffe.
Ne faites pas les bêtes, il vous l’a vociféré entre deux grimaces infectes. Ici bas, il n’y a que deux sexes : la chair à canon et la chair à bite.
Pour les mal-comprenants, entendez par là qu’on ne fait pas la guerre avec des LGBTQIA+. Or, la guerre, c’est la vie.
Un autre homme, plus grand, moins gros, dont la sagesse n’est plus à démontrer, vous exhorte à réarmer démographiquement votre beau pays. Ici encore, le message est on ne peut plus clair : nous manquons de tripes à étaler dans la boue des campagnes, nous manquons d’objets de plaisir, après avoir pillé leur maison.
Donc, en ce beau dimanche, prémices d’un avenir radieux, profitez de votre oisiveté passagère (tas de fainéants), pour copuler dans la dignité, au nom des valeurs guerrières qui font la grandeur de l’humanité. Mettez à profit ce temps, généreusement offert par les élites, pour vous multiplier sans modération, comme ces petites saucisses qu’on aime croquer à l’apéro en lorgnant le décolleté de la voisine.
Retenez que si notre Seigneur a jugé bon de doter notre monde de fous furieux tonitruants et vulgaires, c’est pour le salut de nos âmes.
Je vous souhaite un bon dimanche à tous, et n’oubliez pas de bien saloper la planète en sortant.
Sœur Bertine.